La salmoniculture implique un traitement des poissons pour éviter les infections. Le projet OVAS (Oral Vaccination for Aqueous Species) initié par la SRC Capsulæ et développé en joint-venture avec une société de biotechnologie argentine vise à réduire le nombre, le coût et le temps des vaccinations réalisées par injection pour chaque saumon.
Innovia et Capsulæ spécialiste de la Microencapsulation
Capsulæ a alors développé une technologie de microencapsulation permettant l’administration de vaccins par voie orale sous la forme de particules intégrées aux granulés alimentaires. L’une des contraintes principales étant que les principes actifs doivent résister aux conditions gastriques fortement dégradantes avant de se libérer au niveau de l’intestin du saumon.
Un brevet, dont Capsulæ conservera la propriété industrielle et qui, pour Arnaud Picot, Directeur général de la SRC, « pourrait par la suite être appliqué à de nombreuses autres espèces animales », est en cours de dépôt.
Source : 360 ° R&D – Janvier 2015
Les techniques de salmoniculture
Les salmoniculteurs savent contrôler la période métabolique de leurs saumons, simplement en manipulant la photopériode, en les exposant à la lumière artificielle. Cela leur a permis d’obtenir des saumons rouges à l’automne plutôt qu’au printemps et de les transférer plus tôt dans des fermes marines, ce qui suggère que la pollution lumineuse pourrait également perturber leur environnement.
Ils savent aussi comment les traitements hormonaux (ex : méthyltestostérone dans 3 mg/kg de nourriture à 700 degrés jours) conduisent à la triploïdisation des poissons9 (production alternative de populations dites monosexes, c’est-à-dire constituées uniquement de femelles) dès le début de l’alimentation) 10. Ils ont nourri le saumon avec de la farine de poisson et des additifs alimentaires tels que la canthaxanthine ou l’astaxanthine synthétique, ce qui a donné une chair de saumon plus rose que la couleur rose grisâtre du saumon sauvage.
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