La microencapsulation contre le paludisme
Capsulæ met à profit son savoir-faire en microencapsulation pour combattre l’un des pires fléaux en Afrique : le paludisme.
Le paludisme est en effet une maladie transmise à l’homme par des piqûres de moustiques femelles infectés. En 2016, 445.000 personnes sont mortes du paludisme. 91% des victimes sont en Afrique, généralement des enfants de moins de 5 ans. Face à ce fléau, les moustiquaires imprégnées sont de moins en moins efficaces depuis que les moustiques résistent aux insecticides et piquent plus tôt en soirée et à l’extérieur de l’habitat. « Des outils sont nécessaires lorsque les personnes doivent sortir des habitations protégées par les interventions de base. » rappelle l’OMS.
Un projet innovant à l’aide de la microencapsulation
Au Burkina Faso, pays ouest-africain particulièrement touché par la maladie, un projet innovant a été lancé par le chimiste et ingénieur Gérard Niyondiko au sein de l’association « 100.000 Vies ». Son idée est simple : pour protéger un maximum de personnes, il faut s’appuyer sur leurs habitudes d’hygiène et de soin. 80% des enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso sont en effet lavés au savon. C’est ce moment précis où les moustiques transmettent le parasite du paludisme, précise Gérard Niyondiko.
La microencapsulation contre le paludisme
Le projet phare, « Faso Soap », vise à concevoir un savon sain, abordable et capable de repousser les moustiques Anophèles au moins 3h après usage. Le grand défi technique du projet est d’assurer cette longue protection après le rinçage à l’eau. L’équipe s’est associée avec Capsulæ pour concevoir des microcapsules pour relever ce défi.
« Nous avons été immédiatement séduits par l’ambition et l’utilité sociale du projet » souligne Arnaud Picot, directeur de Capsulæ. « D’un point de vue scientifique, c’est un produit compliqué à élaborer.
Des microcapsules résistantes au procédé industriel de fabrication
Tout l’enjeu est d’intégrer dans le savon des microcapsules résistantes au procédé industriel de fabrication, mais également capables de coller à la peau pendant le lavage, résister au rinçage et libérer progressivement les substances répulsives qu’elles contiennent après la douche », poursuit Gisèle Ongmayeb, responsable R&D de l’entreprise.
Contactez-nous
« * » indique les champs nécessaires